un silence, tu soupires, agacé. agacé mais envahi de cette petite flamme qui brûle dans tes veines, l'adrénaline.
marche plus vite kali, si ta soeur nous voit on est morts.
asura et kali, en expédition sur la route 3, qu'est-ce qui pourrait mal se passer, sérieusement ? rien, bien sûr rien. après tout, ils étaient tous les deux des dresseurs chevronnés, et tout et tout. ouais enfin, n'empêche que toi, tu avais attrapé alice dans tes bras pour lui éviter de marcher, parce qu'elle marchait pas assez vite.
le pire, c'est que tu marchais vite, trop vite mais que certaines choses se répétaient dans ton esprit. des choses qui tu te disais à chaque fois que tu mettais les pieds en dehors du musée. cette fois je reviens pas. cette fois je l'emmène avec moi. et tu jetais des regards à kali derrière toi, un peu nerveux. kali comprenait pas pourquoi tu le faisais sortir, pas vrai ? t'avais juste dit qu'il devait te suivre, et évidemment ... il avait suivi, parce qu'il était en train de mourir à petit feu, entre les quatre murs ternes du musée miteux de lugénir. tout neuf, et pourtant il était déjà miteux, est-ce que c'était possible au moins ? t'en savais rien. mais il venait de se mettre à pleuvoir.
putain.
et oui, avec ça, comme tout bon cerberus, t'étais très poli et bien élevé. c'était pas la faute de tes parents, ils avaient vraiment tout fait. mais ils avaient pas pu faire de toi et un génie, et quelqu'un de respectable. y avait fallu faire des choix, et ils avaient supposés que t'irais plus loin dans la vie avec quelque chose dans la tête, comme ton frère finalement. sauf que lui était naturellement plus ... non mais attendez, il pleuvait, c'était catastrophique là.
putain, putain.
il fallait trouver quelque chose, n'importe quoi. parce que la plus de lugénir, c'était pas les petites pluies de la côte, nan y avait déjà des flaques dans lesquelles des chenipans pouvaient se noyer. et autant t'en avais rien à carrer des chenipans, mais alice qui tremblait contre toi, c'était autre chose. alice était encore minuscule et elle avait vraiment pas besoin de se prendre un ko par pluie quoi.
viens, suis moi.
tu lâches, serrant la petite créature contre toi et slalommant entre les flaques pour pousser la porte d'une grande maison abandonnée. woa, alice devait se sentir comme chez elle ici - ok le manoir hanté me fait penser au manoir de guise, tu vas faire quoi - et au moins elle y était au sec. alors tu t'autorisas de la reposer par terre, trempé jusqu'aux os. c'était pas cette fois que t'allais t'enfuir avec kali, de toute évidence.
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Jeu 5 Avr - 2:26
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il détestait la pluie. l'angoisse qui le prenait aux tripes et qui le forçait à prendre de grandes, profondes respirations -sinon il ne respirait plus, sinon il suffoquait- et ses mains qui se mettaient à trembler, les flashes qui passaient dans son esprit et lui faisait se remémorer des moments qu'il aurait préféré oublier, qu'il tentait d'effacer de sa mémoire. kali haïssait la pluie comme il détestait le musée, coincé à lugenir. il allait exploser s'il restait enfermé entre quatre murs plus longtemps. la visite de noctis lui avait fait un peu de bien, comme les captures de ses nouveaux pokémons et l'évolution de tara. mais le reste... il avait la boule au ventre lorsqu'il traversait les couloirs immaculés du musée, quand il n'y avait plus personne dans le bâtiment, seulement lui et quelques autres à l'étage supérieur, celui réservé aux employés. aux sbires. bref. on s'en fout. le musée le terrifiait, il représentait une prison, une cage le faisant tourner en rond indéfiniment. comme un némélios enfermé dans une cage trop petite pour lui, sans possibilité de s'en sortir il se sentait devenir fou lentement.
il s'était fait engueulé la dernière fois qu'il était parti chercher un pokémon. le tiplouf, en fait. il revenait à peine au musée que shiva lui avait bondi dessus pour lui hurler dessus, devant tout le monde ; elle semblait furieuse et lui avait l'impression d'avoir rajeuni d'une bonne dizaine d'années. shiva le disputait comme on criait sur un enfant qui avait fait une faute grave. elle lui disait de ne plus ressortir, de ne plus s'éloigner.
alice va bien ?
il lève les yeux et observe le tout petit pokémon, entouré de bulle et luck qui l'observent curieusement, ils semblent s'être pris d'affection pour la petite créature. tant mieux. luck essayait de la réchauffer et de la sécher en frottant son aile contre ses écailles, mais kali savait bien que ça n'allait pas trop être utile. et pas question de faire la moindre attaque de type feu, pas dans ce manoir tout pourri en tous cas. il approcha, défaisant son manteau pour envelopper précautionneusement le salamèche dedans.
ça ira mieux maintenant.
il fut interrompu par les jappements de tara, qui s'était éloignée en courant dès qu'ils étaient entrés dans le manoir, bien trop curieuse. elle avait besoin de se dégourdir les pattes, c'était compréhensible. pendant leur petite balade jusqu'au manoir, elle courait devant eux, bien trop heureuse de pouvoir sortir.
putain, tara ! reviens !
il avait trop peur qu'elle fasse n'importe quoi, pour changer. il se redressa, la suivant à grands pas. elle était dans le couloir sombre, couinant et s'ébrouant, revenant vers son dresseur en trottinant.
reste là. sois sage s'teuplaît, je le sens pas ce manoir.
il soupira, ça devait être infesté de pokémons spectres. super, comme s'ils avaient besoin d'être attaqués par un pokémon agressif. il tourna la tête vers asura. il avait plein de questions en tête. mais la première, la principale, celle qui le taraudait le plus. est ce qu'asura avait réellement eu l'intention de se barrer de lugénir, de l'emmener loin de la team ? avant qu'ils ne se fassent arrêter par la pluie, évidemment. les éléments étaient contre eux, pour changer. merci kyogre (fils de pute). est-ce qu'asura avait essayé de faire ce que shiva aurait du faire il y a bien longtemps ? il ne pipa mot, mais ses yeux le trahissaient, comme d'habitude.
tu restes silencieux quand kali récupère alice contre lui et l'entoure dans son manteau. tu te retiens de dire que lui va avoir froid, ou qu'un manteau glacé et trempé n'aidera pas ton pokémon. tu te gardes de dire quoi que ce soit, parce qu'il a sans doute besoin de ça, de s'attacher à des plus petits, à des plus faibles pour ne pas se sentir démuni. et tu comprends, sinon tu n'aurais pas alice près de toi. oui, bien sûr, parfois ta team d'hoenn te manque, et elle te manque d'autant plus quand tu te souviens les avoir vu se faire emporter par la houle et ne jamais revenir. t'en as encore la boule au ventre quand tu t'approches des plages de l'archipel et que tu vois les gens se baigner, sans se soucier de la moindre chose, profitant simplement du beau temps, et du va et vient de l'océan capricieux. ça t'énerverait presque, mais tu t'efforces de ne rien montrer. tu ne peux pas te battre contre une population entière d'idiots et de naïfs, ça se saurait.
kali.
tu commences, et puis finalement rien ne vient. tu sens bien à son regard qu'il supplie de te dire, mais tu n'en trouves pas le courage. tu dois certainement être aussi lâche que shiva, finalement. la vérité, c'est que tu n'as pas peur de la team, tu n'as pas peur de shiva, tu n'as pas peur de leur mère, ni même de ce que pourrait penser la tienne. tu n'as pas peur de tout ça. pour l'instant, tu as juste peur pour alice. et l'idée qu'on puisse te la prendre, l'idée qu'on puisse lui faire du mal te tord l'estomac. et pourtant, elle va bien la petite, elle pouine, enveloppée dans le manteau de kali dont elle semble adorer l'odeur, et elle regarde autour d'elle avec ses petits yeux brillants. bon sang. tu l'aimes tellement.
tu vas attraper la mort.
tu murmures finalement en quittant ta veste trempée pour quitter ensuite ta veste sèche et venir la poser sur les épaules de ton cousin avec tendresse, suite à quoi tu remets ton manteau, parce que bon, tant pis, au pire si t'es malade, c'est pas la fin du monde.
on attend juste la fin de l'averse et on se tire.
généralement ça ne dure pas trop longtemps, et pourtant les secondes s'égrainent ici comme des heures, il faut dire que le tic tac glauque et un peu irrégulier de l'horloge du salon va finir par te rendre cinglé, et il ne faudra pas des heures pour ça.
j'aurais aimé qu'on aille plus loin.
genre au bout du monde. quelque part où personne ne les aurait retrouvé. à kalos, ou bien à unys. se perdre au milieu d'une grande ville, refaire leur vie et ne jamais en reparler. tirer un trait sur le passé, tirer un trait sur la famille, tirer un trait sur tout ce qu'ils voulaient oublier.
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Jeu 5 Avr - 3:07
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pourquoi tu pars pas tout seul, kali ?
la question lui noue le ventre alors qu'il observe le visage encore un peu trempé d'asur, illuminé par les rayons du soleil qui va pas tarder à se coucher. la lumière enflamme la peau d'asur, c'est un très beau spectacle mais clairement les beaux spectacles kali s'en fout. il en a déjà vu assez, y en a qui ont failli lui coûter la vie, maintenant il préfère vivre plutôt que d'admirer de beaux paysages. il soupire.
moi aussi.
mais est-ce qu'ils le pouvaient ? est-ce qu'il n'était pas important, après tout ? il n'en savait rien, on avait essayé de lui faire comprendre qu'il l'était, pourtant. un tant soit peu au moins. c'était un lieutenant. pas un pauvre sbire, pas le moindre plouc qui passe par là, et pourtant il était si facilement remplaçable. il y avait plein de sbires imbéciles comme eux, qui avaient survécu et qui étaient restés : et pourtant, toute personne saine d'esprit aurait fui depuis un bon bout de temps. dès que ça avait commencé à sentir le roussi, en fait. franchement, faut pas avoir plus de trois neurones pour capter que réveiller des légendaires et essayer de les contrôler, c'était un plan à la con. sauver les pokémons, ok. risquer leur vie, moins ok. mais bon, ils étaient trop cons pour diriger, pourquoi ils l'ouvraient de base.
j'aimerais bien.
c'était le j'aimerais bien de viens, on essaie, c'était un j'aimerais bien quasi suppliant, c'était des mots désespérés. il soupira à nouveau, avisant tara qui revenait vers eux en couinant, léchouillant tendrement le crâne d'alice avant de venir se poser près d'asura en jappant doucement, comme si elle comprenait. kali captait pas comment elle pouvait comprendre autant, comment elle faisait pour être autant en symbiose avec ses sentiments. c'était fou : lorsque l'un était triste, l'autre l'était aussi. les effusions de joie se partageaient toujours. il avait du mal à comprendre, même pour son QI élevé ça restait flou. il fit une moue, haussant les épaules.
on f'ra ça plus tard, je suppose.
plus tard jamais, en fait, il en avait bien conscience fallait croire que le destin voulait qu'ils restent bloqués dans une team fumante de loose. il leva les yeux au ciel, poussant la porte du hall qui était entrouverte -celle par laquelle tara s'était engouffrée plus tôt- pour traverser le couloir. autant explorer, non ?
tu viens ? on part à l'aventure, là.
tara répondit plus vite qu'asura, jappant joyeusement en se levant d'un coup sur ses pattes et en le suivant en trottinant, toute contente de pouvoir explorer le manoir abandonné.
il murmure, il supplie et tu réponds, seulement dans ta tête malgré tout. on l'fera. promis. mais tu veux pas promettre des trucs dont t'es pas sûr. surtout à kali. à kali on en a fait des promesses, et regarde où il est aujourd'hui. oh ok, il est lieutenant, mais ça l'empêche pas d'être coincé ici, et de pas pouvoir foutre un pied en dehors du musée sans se faire hurler dessus par sa sbirette de sœur aînée quoi. alors ouais, kali on lui en a promis des trucs en l'air, donc tu peux pas lui faire ça. pas encore.
tu viens ? on part à l'aventure, là.
il te faut un peu de temps pour réaliser qu'il est cinglé et qu'il est en train de s'aventurer dans le manoir. t'hésite un peu, mais alice suit tara comme son ombre alors qu'est-ce que tu peux faire comme ça. c'est dire, elle essaye de japper pour imiter le démolosse et même si ça te fait fondre, ça t'inquiète un peu. autant dire que si elle devient un jour un dracaufeu et qu'elle se prend pour un démolosse, tu seras pas rendu. peut-être bien qu'alice sera jamais un pokémon de combat, que tu la garderas juste près de toi, pour la protéger. peut-être bien, mais ce serait pas une bonne idée. tu veux pas faire d'elle ton petit joujou sans défense et mignon. tu veux juste qu'elle soit en sécurité, mais elle le sera bien plus si elle apprend à se défendre. parce que la meilleure défense c'est l'attaque, et ça c'est la mère de kali qui te l'a appris. même si t'es rarement d'accord avec elle, pour le coup, tu peux difficilement nier. quand on est un cerberus digne de ce nom, on montre les crocs.
ouais enfin. c'est quand même mieux de réfléchir à qui on montre les crocs, sérieux. sinon on finit coincé dans une team de loser à qui on a voué sa vie. enfin, tu penses ça, mais tu penses rien. bien sûr.
fais gaffe où tu mets les pieds.
tu soupires, un peu démuni, et comme pour t'illustrer, tu vois distinctement des planches qui bougent, qui vibrent sous les pas de kali. sans mentir, ça te rassure pas. autant un ou deux fantominus ça te fait pas excessivement peur, sérieux après avoir vu groudon et l'avoir regardé dans les yeux, qu'est-ce qui peut bien faire peur ? mais voir kali passer à travers les planches du parquet et se retrouver à la cave avec les deux jambes cassées ça te motive beaucoup moins.
si ça s'trouve il est infesté de fermites ce trou.
ouais, ou pire. genre ... tu sais pas trop, des pokémons spectre capable d'aspirer votre âme d'un regard, par exemple. non parce que sérieux, les parents qui laissent leurs gamins partir à l'aventure et qui les revoient jamais, ça existe hein. faut pas faire genre.
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Jeu 5 Avr - 3:35
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kali esquisse une moue presque boudeuse, rejoignant son pokémon dans les ténèbres du couloir qui semble ne plus avoir de fin, ça aurait pu être un brin inquiétant s'il n'était pas kali cerberus et s'il n'était pas complètement con. le problème, c'est qu'il était kali cerberus, et qu'il était complètement con. m'enfin. il tourne la tête vers asura, les sourcils bien haussés pour montrer à quel point il s'en bat les couilles et à quel point il pense qu'asura est une mauviette. ouais, sauf qu'asur et lui ont six ans d'écart, et que ses six ans représentent toute la bêtise que kali a, et qu'asur a perdu avec le temps. pas que six ans ce soit excessif non plus mais... c'est un petit paquet d'années tout de même.
ouais, ouais. c'est dangereux, je sais.
comme pour lui dire de faire attention et d'écouter son cousin, tara aboie doucement, couinant un peu. sauf que kali continue, parce que kali est un idiot et qu'il a besoin de se sentir vivant, il a besoin de ressentir des trucs. de vivre des trucs, en fait. il lui faut des sensations. et bien évidemment le frisson d'horreur qu'il ressent en sentant le parquet couiner ses grands morts sous ses chaussures le stimule tout particulièrement.
mais j'aime le danger. je me ris du danger !
et il se met à se marrer comme un imbécile... et puis le parquet casse sous son poids (pourtant y a pas grand chose à supporter) et voilà que kali disparaît dans les abysses en poussant un petit cri de dedenne effrayé. putain, merveilleux. il s'était retrouvé un étage plus bas bien heureusement, mais il était tout seul quoi. heureusement il n'avait rien de pété, c'était déjà ça. il allait relativement bien, si on omettait son rythme cardiaque qui s'était emballé un peu trop vite à son goût.
oh putain. je, je vais bien !
il eut un rire nerveux mais s'arrêta bien vite, clairement il ne voulait pas que son karma s'en mêle encore une fois. fiou. il se releva, les jambes tremblantes, observant asura par le trou béant dans le sol.
on fait comment, là ?
ah bah c'est sûr que s'il n'avait pas été un idiot et qu'il était resté avec asura au lieu de faire n'importe quoi... ils seraient probablement tombés tous les deux. mais pour l'instant, le supplice des fermites, c'était lui qui devait le subir. y avait plein d'autres joyeusetés là dessous, genre des mimigal, des migalos, des pokémons spectres qui l'observaient avec les yeux mais qu'est ce qu'il fait là lui, on avait pas vu d'humains depuis des siècles et clairement kali commençait à pas être forcément serein quoi.
asur...
ouais, ça c'était la supplication qui signifiait viens me chercher stp.
ouais c'est ça, c'est ça. marre toi gamin, tu songes. à tous les coups il va arriver une merde et il viendra te supplier de l'aider. au pire ce serait pas la première fois, kali en est pas à son coup d'essai niveau conneries, et le pire avec tout ça c'est qu'il arrive encore à sous entendre que t'es relou à faire attention. alors tu que tu sais t'amuser, t'es pas ... complètement psychorigide, buté, fermé et chiant. bon t'es peut-être un peu chiant. mais quand même, tu sais que marcher sur des planches pourries qui sonnent creux et qui grincent dangereusement c'est pas une bonne idée. alors quand il disparaît, tu fais un mouvement dans sa direction mais sans blague : t'es pas surpris. et évidemment...
asur...
ptain. tu soupires bruyamment, saoulé alors que tara te lance des regards de mais aide le bon sang ! alors que toi, tu sais pas trop quoi faire. bah ouais, t'as pas de corde dans ta poche, et ton pokémon c'est un salamèche, pas un majaspic hein. et quand bien même. putain, pourquoi y a pas un pokémon échelle ??
t'es vraiment un p'tit con de merde.
tu gromelles avant d'approcher du trou, accroché au mur comme à ta vie concrètement. t'as pas trop envie de tomber. t'as même pas du tout envie de tomber. tu soupires faiblement en voyant les yeux qui te regardent en bas, et y a pas que ceux de kali.
bon, déjà tu regardes personne là-bas en bas, t'essayes de pas faire de bruit, ni de chercher les emmerdes. j'vais essayer de descendre.
heureusement, sur toi, t'as au moins une lampe de poche, bon en l’occurrence c'est ton holokit qui fait le job mais ça compte non ? tu soupires faiblement en marquant que ça ressemble plus à des espèces de tunnels cachés qu'à un véritable étage, et t'es pas certain de trouver une sortie.
j'vais pas arriver à te remonter, alors je vais descendre et on va chercher une sortie ensemble.
t'façons tout le monde sait qu'aucun pokémon ne résiste au flash d'un holokit. bon, heureusement t'as aussi une petite bombe de repousse sur toi, parce que t'es pas complètement con et tu sais bien quand il vaut mieux éviter les problèmes, tu t'approches de la planche qui te semble la plus solide, t'appuie un peu dessus, elle bouge pas, alors tu t'assieds, les jambes dans le vide, et t'en as des frissons d'horreur en entendant grouiller.
tara, alice, restez dans la pièce principale. on revient de suite.
tu leurs lance un regard un peu sévère, parce qu'autant tu sais que tara fera pas chier, mais alice est ... un peu trop aventureuse à ton goût, et pour son propre bien. finalement tu te lances et te voilà en bas avec kali, braquant ta lumière sur lui dans un premier temps, lui lançant un regard mauvais.
franchement tu vas m'en devoir une là.
t'as le réflexe de vaporiser la bombe un peu sur vous deux. y en a pas assez pour deux mais tu supposes que ça les démotivera un peu, le temps de quelques minutes tout au plus, mais tu restes près de lui quand tu captes qu'à première vue, y a pas réellement la moindre sortie à l'endroit où vous êtes. bon. autant commencer à chercher. tu braques ta lumière dans une direction et attrape le poignet du plus jeune.
