Un nouveau monde ¬ Evan

histoire × Je suis né à l'hôpital de Féli-Cité le matin d'un 07 Juin. Je suis le dernier de la famille. Je proviens d'une famille qui a fait ses débuts dans le marché du vin il y a trois générations. Dans la tête de mes parents, j'allais devenir la relève de l'entreprise familiale.

J'ai grandi avec une éducation dans l'optique que je deviennes possiblement le prochain patron de Redwyne inc. Donc, j'ai appris assez jeune à bien me comporter, à parler le mieux possible. Plus les années avançaient, plus que mes parents devenaient plus exigeants à mon égard. J'avais la nette impression que ma soeur était un peu plus libre que moi. Quand on est jeune, on ne se pose pas nécessairement les questions alors j'ai suivis ce que mes parents voulaient de moi. Dès jeune, il est sans aucun doute que j'aimais beaucoup les pokémons et j'ai demandé en avoir un de compagnie dans la maison, mais mes parents refusaient à chaque fois. Je n'ai jamais su pourquoi on n'avait pas de pokémons dans la maison. Pour moi, ils étaient un mystère en soi. Je voulais tous les connaître et être leur ami. Quand je le pouvais, je dessinais les pokémons qui passaient dans le voisinage. La maison familiale étant située à Floraville, nous étions en campagne alors les pokémons sauvages n'étaient pas rares. Ma grande soeur et moi nous aimions partir à la chasse aux pokémons quand les parents n'étaient pas là. Mon grand-père ne comprenait pas pourquoi mes parents ne voulaient pas de pokémons alors il avait décidé de passer du temps avec ma soeur et moi pour nous faire découvrir plusieurs pokémons. Malgré mon éducation un peu plus stricte que les autres, j'ai tout de même eu une bonne enfance.

L'âge crucial arriva, ma soeur m'avait fait un discours la veille afin que le plus important dans la vie est de poursuivre ses propres rêves. Mon rêve ? Je voulais partir à l'aventure pokémon ! J'allais avoir l'âge. Quand le jour J était arrivé, je suis arrivé dans le salon tôt le matin avec un sac de voyage en disant à mes parents : Je suis prêt pour l'aventure pokémon ! Mes parents s'étaient opposés, ils m'avaient dit : "Comment vas-tu faire pour payer ton voyage ? Comment vas-tu faire pour payer tes dépenses ? La nourriture ? Les soins pour les pokémons ? Les pokéballs ? Ce n'est pas tout le monde qui réussit son périple...Mon rêve était  démoli ce matin là. J'ai été inscris à un lycée pour que je puisses aller étudier afin que je puisses gérer l'entreprise familiale.

Drama familial, ma soeur a quitté le lycée pour aller poursuivre ses rêves : elle s'est ouvert un refuge pour pokémons. Mes parents n'ont pas soutenu ma soeur et celle-ci a décidé de couper les ponts avec mes parents. Heureusement, j'étais le bienvenue d'aller à son refuge quand je le voulais. C'est donc dans mes temps libres que j'allais voir ma soeur et l'aider à prendre soin des pokémons. Je dois avouer que j'ai aimé mon expérience à son refuge, c'était gratifiant d'aider des pokémons sauvages blessés à mieux aller. J'ai appris beaucoup de techniques de soins pokémons grâce à ma soeur.

J'ai réussi mes cours au lycée de Féli-Cité avec facilité. Je n'étais le meilleur étudiant, mais j'étais ceux qui avaient de bonnes notes. J'ai fais beaucoup de sacrifices sociales pour rester à la maison à étudier comme un malade pour avoir les meilleures notes possibles. J'ai été en couple pendant un an et demi avec une fille. J'ai réalisé après tout ce temps que je n'étais pas aux femmes car au niveau sexuel, elles ne m'intéressaient pas. J'ai au final réalisé que les hommes m'intéressaient beaucoup plus, mais j'ai jamais fais les pas pour aborder ceux-ci, trop peur de me juger ou faire n'importe quoi pour au final me mettre dans l'embarras.

Après mon diplôme, j'ai été au collège pendant deux ans pour perfectionner mon apprentissage en marketing et gestion. J'ai ensuite devenu assistant manager pour la compagnie familiale. Mon implication dans l'entreprise a pris un virage intéressant : il y a eu une sorte expansion du produit vers les autres régions.

Récemment, j'ai donné l'idée d'aller présenter le produit à Noc'nihili, une région pas très connue, donc une occasion en or pour exporter le vin Redwyne là-bas. Bien sûr, je me suis informé un peu sur les coutumes de la région. J'ai été surpris de lire qu'il y avait des cultes religieux à propos d'Arceus et d'une certaine Ava. J'ai lu aussi qu'il y avait des pokémons qui devenaient très agressifs à l'égard de tout ce qui vit. Ce que je trouvais bizarre.

Littérapolis, c'est là qu'on a atterri ma mère et moi. Il y a une semaine, alors que j'allais à une rencontre avec des personnes d'affaires, j'ai été distrait d'un cri faible qui provenait d'un buisson. C'est un cri qui m'avait touché droit au coeur alors je ne pouvais pas ignorer cet appel. Lorsque j'ai atteints l'endroit, j'ai vu un jeune Vivaldaim très blessé. C'était une jeune femelle ensanglantée, elle semblait être à bout de souffle. C'est sans aucune hésitation que je l'avais pris dans mes bras et amené à la course au centre pokémon de la ville. J'ai expliqué la situation à l'infirmière. Bien sûr, elle m'avait insulté et reproché d'être un mauvais dresseur. Je lui avais répondu de façon catégorique que je n'étais pas son dresseur, mais que je l'ai trouvé comme ça dans la forêt derrière. J'ai été content que l'infirmière prenne en charge le pauvre petit Vivaldaim. Je n'avais pas vu les heures passés que j'ai reçu un appel de ma mère. Après quelques échanges viriles, j'ai fermé mon téléphone portable en la coupant. Mes pensées étaient cent pour cent vers le Vivaldaim. Après deux longues et interminables heures, l'infirmière avait sortit de la salle d'opération pour m'anonçer que le pokémon allait survivre, probablement avec des séquelles psychologiques. Quel soulagement d'entendre que le pokémon allait survivre. Pendant toute la semaine, j'ai passé quelques heures par jour afin de lui rendre visite et m'assurer qu'elle allait bien. Je dois avouer que je me suis attaché à ce pokémon, au point que je me souciais de son avenir. J'ai discuté avec l'infirmière de son avenir et je ne crois pas que la relâcher là où elle avait été blessé était une bonne idée. J'ai bien sûr pensé à ma soeur avec son refuge qui s'était transformé en un centre d'élevage pokémon. Mais le pokémon semblait toujours réclamer ma présence et elle semblait beaucoup plus apaisée à mes côtés. C'est là que l'infirmière m'a demandé : pourquoi ne pas en faire un compagnon pokémon ?

Il était évident que le lien avec la Vivaldaim était très positif. J'ai hésité à cause de mes parents, mais j'ai balayé la pensée de mes parents pour le bien-être du pokémon. J'ai donc accepté la responsabilité de protéger et aimer ce pokémon.